Justine et Chloé Dufour-Lapointe, médaillées d'or et d'argent à l'épreuve des bosses de ski acrobatique.
Photo Bernard Brault, La Presse
(SOTCHI) Les trois soeurs Dufour-Lapointe racontaient leur fabuleux parcours depuis une vingtaine de minutes lorsque la voix de Chloé a craqué.
«La base, ce sont nos parents, a-t-elle lancé, entre deux sanglots. Je me souviens de mon père qui nous construisait un saut au chalet pour qu'on s'entraîne. Et de ma mère qui nous encourageait. J'ai tellement pensé à eux au cours des derniers jours. Ils ont été nos premiers supporters...»
Dans la salle pleine de journalistes, l'émotion était à son comble. Les mots de Chloé venaient du coeur. Comme si la jeune femme voulait à son tour remettre une médaille à ses parents, Yves Lapointe et Johanne Dufour, assis près de leurs filles sur la tribune. Ces cinq-là sont tricotés serrés et en tirent une force exceptionnelle.
Au lendemain de l'historique doublé de Justine et Chloé en ski de bosses, la famille prenait enfin un peu de recul après ces instants magiques survenus sur la piste de Krasnaïa Poliana. La nuit avait été courte, mais leur bonheur transcendait la fatigue.
«J'étais stressée en me levant samedi, a expliqué Justine. Mais lorsque je suis arrivée devant la piste et que j'ai vu les bosses, je me suis sentie prête. La nervosité est partie. J'ai voulu tout donner, n'éprouver aucun regret. J'ai senti le tigre en moi...»
Justine a mis ses écouteurs et écouté Roar, une pièce où Katy Perry promet de rugir comme un tigre. Cette chanson lui donne de l'énergie. Avant de s'élancer pour la descente finale, elle a suivi les consignes de Wayne Halliwell, son psychologue sportif. D'abord, prendre de grandes respirations pour réduire la tension et retrouver la souplesse. Puis, répéter dans sa tête une phrase clé: «C'est mon moment, j'aime skier et je vais le faire pour moi».
Moins d'une minute plus tard, la médaille d'or était à elle. Le titre olympique ne la changera pas, a assuré Justine. «Sinon, mes soeurs me ramèneront très vite sur terre...»
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N'essayez pas de faire dire à Yves Lapointe que sa femme et lui ont consenti des sacrifices pour leurs filles.
«Ce n'est pas le bon mot, a-t-il expliqué. On a plutôt effectué des choix. Malgré ses diplômes, Johanne était prête à rester à la maison pour s'occuper d'elles. Et on a conservé nos valeurs: le respect envers tout le monde, mais aussi le droit d'accomplir les choses à notre façon.»
À ce chapitre, M. Lapointe affirme avoir beaucoup appris de Maxime, Chloé et Justine. «Moi, je suis ingénieur et mon approche est technique. Elles m'ont montré qu'on pouvait sortir des compartiments traditionnels pour s'épanouir, qu'il y a plusieurs chemins pour atteindre notre destination.»
L'attitude concernant l'école en constitue le meilleur exemple. M. Lapointe a grandi avec une conviction: les études sont la clé de tout. Mais concilier une carrière sportive internationale avec un parcours scolaire traditionnel est impossible.
On a trouvé un compromis: les filles se sont engagées à demeurer aux études. Mais les parents, qui célébreront leurs 30 ans de mariage cette année, ont accepté que les échéances habituelles d'obtention de diplômes soient repoussées.
Skier aux quatre coins du globe, en quête de leur rêve olympique, aiderait aussi Maxime, Chloé et Justine à développer leur potentiel. Elles vivraient forcément des expériences uniques.
«J'ai fait confiance à mes enfants et la récompense est énorme, ajoute M. Lapointe. Elles sont épanouies et heureuses. On ne peut demander mieux.»
Yves Lapointe ne le mentionne pas, mais l'ouverture est aussi une valeur familiale.
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C'est Maxime, l'aînée des trois soeurs, qui a fait découvrir le ski de bosses à Justine et Chloé. Le sport est cependant cruel. À Sotchi, elle ne les a pas rejointes sur le podium, étant éliminée avant la manche finale.
«Je n'ai pas de regrets, a dit Maxime. J'étais bien préparée, j'ai donné tout ce que j'avais. Mais une erreur technique m'a coûté cher.»
Une famille doit afficher une solidarité à toute épreuve pour vivre, au même moment, les succès de deux de ses membres et la déception d'une troisième, comme ce fut le cas samedi. La rivalité sportive entre les soeurs Dufour-Lapointe est devenue une réalité incontournable dès le jour où elles ont concouru dans le même groupe d'âge.
«On est souvent revenus à la maison après une compétition avec une fille super contente de son résultat, une autre satisfaite et une autre déçue, explique Mme Dufour. On essayait de ramener tout ça à un niveau plus neutre pour que ce soit vivable à la maison.»
Mme Dufour se souvient de certaines décisions délicates. «Une année, Chloé a remporté le championnat junior mondial et Maxime a terminé en neuvième place. En allant les chercher à l'aéroport, on s'est demandé si on leur offrirait des fleurs. Et si oui, aux deux? Comment réagirait Maxime? Vous me donnez des fleurs pour ma neuvième place? Finalement, on n'en a pas apporté. A-t-on bien fait? Je ne sais pas...»
Chose sûre, Johanne Dufour n'aura jamais à douter des mots qu'elle a utilisés, hier, pour commenter la performance de ses filles. C'était très beau.
«En arrivant ici, j'avais déjà trois médailles d'or dans mon coeur, a-t-elle dit. Pour moi, l'important était le chemin parcouru par les filles pour se rendre à Sotchi. Et de voir les trois, je dis bien les trois, en haut du parcours aux Jeux olympiques. Ce sont de belles femmes, elles feront leur chemin dans la vie...»
Justine et Chloé sont aujourd'hui médaillées olympiques. Et Maxime, malgré les sentiments partagés que lui inspire sa performance, est heureuse pour ses soeurs. Les parents? Fiers de leurs trois belles filles.
Tout cela ne se serait jamais produit au sein d'une même famille sans beaucoup d'amour.
Vous savez quoi? C'est d'abord ça, le fabuleux parcours des Dufour-Lapointe: le triomphe de l'amour.
Un nouveau chapitre
La vie des soeurs Dufour-Lapointe est un tourbillon depuis samedi. Elles ont été interviewées par plusieurs chaînes de télévison, notamment CNN. Et Roger Federer a partagé avec son 1,3 million d'abonnés Twitter la photo de Justine et Chloé sur le podium.
«C'est le début d'un nouveau chapitre pour nous, reconnaît Justine. On est des athlètes, mais aussi des filles. On adore la mode, le maquillage... On aimerait créer notre propre marque destinée à des jeunes.»
Maxime ajoute que les conversations entre elles vont bon train. Le signe «3SDL», pour «3 Soeurs Dufour-Lapointe», est envisagé. «On aimerait inspirer la relève à adopter un mode de vie sain. On voudrait développer une marque à notre image.»
Pour l'instant, c'est toujours Johanne Dufour qui gère les affaires de ses filles. Mais on sent que Maxime, la plus cartésienne du groupe, occupera vite un rôle de leader dans ce domaine, même si elle poursuivra aussi sa carrière sportive.
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C'est la septième fois dans l'histoire des Jeux olympiques d'hiver que deux soeurs ou deux frères remportent les médailles d'or et d'argent dans une compétition individuelle.
Justine est aussi devenue la plus jeune médaillée d'or de ski acrobatique, hommes et femmes confondus.
Philippe Cantin
La Presse
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/philippe-cantin/201402/10/01-4737221-le-triomphe-de-lamour.php
Justine Dufour-Lapointe (Source d'image: Getty )
Justine Dufour-Lapointe a beau être la cadette de la famille, elle est maintenant la première au monde. Pour les quatre prochaines années, elle portera le titre de championne olympique et pour l’histoire elle sera toujours une championne olympique.
Lorsque j’ai demandé à Chloé et Maxime de définir leur petite sœur, tout de suite, elles ont mentionné que c’était une tigresse, une fille de caractère qui prend sa place. Normal quand on est la troisième et dernière enfant de la famille. Il faut faire sa place et le point culminant vient de se produire à Sotchi.
Parce qu’il ne faut pas oublier qu’elle n’a que 19 ans. Jean-Luc Brassard avait 21 ans lorsqu’il a gagné l’or à Lillehammer en 1994. Jennifer Heil était âgée de 22 ans lors de sa conquête à Turin. De son côté, Alexandre Bilodeau avait également 22 ans à Vancouver pour son sacre olympique.
Justine s’est amenée à temps plein sur le circuit de la Coupe du monde alors qu’elle n’avait que 17 ans. Son ascension fut fulgurante avec une présence sur les podiums dès sa 3e Coupe du monde. 2 ans plus tard, la voici avec le titre le plus convoité, celui de championne olympique.
Ce titre a transformé le quotidien de bien des athlètes. Parlez-en à Jean-Luc Brassard, Jennifer Heil et Alexandre Bilodeau. À partir de maintenant, la vie de Justine prendra une autre dimension. Ce qui l’attend dans les prochaines heures sera un véritable feu roulant. Contrairement à Bilodeau, elle n’a pas remporté sa médaille au Canada, mais elle sera l’objet de beaucoup d’attention en sol russe. Cette attention sera décuplée à leur retour au pays.
Justine et Chloé, simplement magnifiques!
La beauté de la chose, c’est que Justine pourra vivre la situation en famille. Sa sœur Chloé fait également partie de cette belle conquête et même si Maxime n’est pas parvenue à monter sur le podium, comptez sur Justine et Chloé pour l’inclure dans cette belle aventure.
Cette médaille ajoute un chapitre à une histoire déjà bien ficelée. Les trois sœurs d’une même famille qui participent aux Jeux olympiques. Maintenant deux d’entre elles grimpent sur les deux plus hautes marches du podium; du jamais vu.
Imaginez, elles ne sont pas encore à l’apogée de leur carrière. Les trois sœurs seront de retour dans 4 ans en Corée du Sud. D’ici là, c’est le temps de bien vivre le moment et de l’apprécier. C’est ça les Jeux olympiques, de l’émotion et du dépassement de soi!
Luc Bellemare
http://www.rds.ca/sotchi/le-rugissement-de-la-tigresse-1.842659
Photo : Agence France-Presse (photo) Javier Soriano Justine Dufour-Lapointe célèbre sa médaille d'or remportée samedi à l'épreuve des bosses.
Krasnaïa Poliana — Le Canada a récolté ses deuxième et troisième médailles aux Jeux olympiques de Sotchi, gracieuseté des soeurs Justine et Chloé Dufour-Lapointe, médaillées respectivement de l’or et de l’argent à l’épreuve des bosses. L’Américaine Hannah Kearney, qui domine la discipline depuis cinq ans, a pour sa part obtenu la médaille de bronze.
«Je suis encore sous le choc, a d’abord lancé Justine dans la zone mixte. Je ne le réalise pas présentement, c’est fou.»
«Quand je suis arrivée en bas, j’ai vraiment senti que j’avais tout donné. J’étais agressive, souple, plus rapide. C’est ce que je voulais accomplir: être satisfaite de la façon dont j’avais skié. [...] C’est ce que je voulais faire: hausser mon niveau à chaque descente et de finir avec une descente dont je serai satisfaite pour toujours.»
Quatrième à s’élancer en piste, Justine s’est exécutée, réalisant un parcours sans anicroche ponctué d’une vrille complète comme premier saut et d’un périlleux arrière solide en bas de piste.
Chloé a ensuite dévalé la pente. Un peu plus lente que Justine, elle a aussi reçu un peu moins de points pour ses sauts, dont son périlleux arrière avec croix de fer à son deuxième saut, la reléguant au deuxième rang.
Le bronze pour Kearney
Les deux autres Canadiennes inscrites, Audrey Robichaud et Maxime Dufour-Lapointe — qui célèbrera son 25 anniversaire de naissance dimanche —, ont vu leur parcours s’arrêter en ronde des 12. Robichaud a pris le 10e rang, tandis que Maxime a terminé en 12e place. Seules les six premières avaient le privilège d’effectuer une troisième descente.
Par Frédéric Daigle
http://www.ledevoir.com/sports/actualites-sportives/399495/ski-acrobatique-double-canadien-l-or-et-l-argent-aux-soeurs-dufour-lapointe
REUTERS
Justine et Chloé Dufour-Lapointe ont partagé le podium, terminant première et deuxième à l’épreuve des bosses de ski acrobatique des Jeux olympiques de Sotchi, samedi.
ROSA KHUTOR | Les Jeux olympiques ont initié une fête de famille, hier, lorsque les soeurs Justine et Chloé Dufour-Lapointe ont remporté les médailles d'or et d'argent à l'épreuve de bosses de ski acrobatique.
Une chaleur québécoise s'est élevée dans la nuit froide de la station Rosa Khutor quand l'Américaine Hannah Kearney, dernière à s'être élancée dans l'ultime ronde, a appris au tableau après sa descente qu'elle terminait troisième. La passation des pouvoirs à la nouvelle championne olympique venait de s'effectuer.
Avant d'étreindre sa soeur Chloé, fébrile elle aussi à ses côtés, la médaillée d'or a levé les poings au ciel et crié: «Yes!»
«Aujourd'hui, c'était moi la meilleure. J'étais dans ma zone. Je me suis dit: c'est mon moment, c'est ma journée et ça va toujours la rester», a commenté la skieuse de 19 ans après avoir reçu l'accolade du président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut.
Plus tard, le premier ministre Stephen Harper a tenu à lui adresser ses félicitations.
«C'EST FOU»
La championne amérciaine déchue a commis un impair dans le haut du parcours et les milliers de personnes au bas de la pente ont réalisé, dès cet instant, qu'un moment historique se préparait. Déjà assurées du podium à la suite de leurs prestations, les deux frangines ont laissé monter la fébrilité.
«J'étais assise et j'ai vu la patte qui a sorti. Chloé m'a regardée et je me suis prise la tête entre les deux mains. Je ne comprenais pas. C'est fou. J'ai attendu jusqu'à la fin pour voir le score, puis ça m'est tombé dessus comme une brique. C'est vrai, je suis championne olympique», a exprimé la skieuse aux cheveux blonds, qui a pris la main de sa soeur avant de monter sur le podium pour la cérémonie de remise de fleurs.
«Je ne sais pas si ça procure quelque chose de plus d'être trois soeurs ensemble, mais quand tu regardes le tableau et que tu vois trois fois le nom Dufour-Lapionte, c'est un peu une domination. On a travaillé fort pour y arriver», a émis Chloé, qui vit un scénario autre que sa cinquième place aux Jeux de Vancouver.
«Ça a été un monde différent d'arriver ici à mes deuxièmes Jeux. Mon but était d'être satisfaite à chaque descente. C'est ce que j'ai ressenti quand j'ai traversé la ligne. J'ai mis mon coeur en piste.»
ROBICHAUD SATISFAITE
Avec ses quatre bosseuses parmi les 12 finalistes, le Canada avait les moyens de ses ambitions pour le podium. Par contre, si le conte de fée idéal a toujours vu une coïncidence entre le nombre identique de soeurs et de marches du podium, le concours d'hier a exclu l'aînée Maxime de l'histoire avec sa 12e place. Audrey Robichaud a pris le 10e rang et, toutes deux, elles n'ont pas reçu d'invitation pour la ronde finale des six.
«Aucunement déçue. Si vous m'aviez dit il y a un mois que je serais ici, je ne vous aurais pas crus. Je suis vraiment contente. Ça a été belle expérience encore une fois. C'est sûr que j'aurais aimé mieux qu'une 10e place, mais je suis contente de moi-même. En ce sens, j'ai gagné», a avoué sereinement Robichaud, qui avait subi une blessure à un genou à la Coupe du monde de Calgary, début janvier.
Le programme des prochains jours risque de se bousculer pour les deux soeurs Dufour-Lapointe, dont la cérémonie officielle des médailles d'aujourd'hui. Jusqu'à nouvel ordre, elles détiennent les deux plus grandes décorations du Canada à ces Jeux..
Alain Bergeron, le journal de Québec
http://www.journaldemontreal.com/2014/02/08/justine-et-chloe-dufour-lapointe-au-sommet
Running on two hours of sleep and fielding calls from the Prime Minister and media outlets around the world, Canada’s new family of skiing all-stars still cannot believe all that has happened.
“I’m starting to process that I am the Olympic champion at 19 years old,” Justine Dufour-Lapointe told a packed press conference in Sochi on Sunday, about 12 hours after winning the gold medal in moguls. “Kind of freaking me out. It’s really cool and I think I will embrace that moment forever.”
Sitting next to her was her sister Chloé, the silver medalist, who also seemed unable to comprehend all that had happened on the slopes of the Rosa Khutor Extreme Park. “This is the best moment of my life.”
Just down the table, eldest sister Maxime was slightly more philosophical. “My dream before Sochi was to come here with my sisters, and this Olympic dream has come true,” she said. “We are here at the Olympics and I’m now part of an Olympic family. I am an Olympian.”
The scene late on Saturday night was still fresh in everyone’s mind: Justine racing down her final run, cool, confident and so poised she easily knocked off the defending Olympic champion, Hannah Kearney of the United States. Chloé, 22, had skied just ahead of her, nailing down second and pushing Ms. Kearney to the bronze. Their parents, Yves and Johane, jumping for joy so much Ms. Dufour’s glasses fogged up in the cold night air. “They are so cute,” Mr. Lapointe screamed out.
And then the tears. First Maxime, 25, cried as she jumped into the arms of her mother. Then the parents cried, then Justine shed tears as she held Chloé’s hand before stepping onto the podium, then Chloé choked up as she talked later about learning the ropes of skiing from Maxime.
It continued on Sunday, as the family gathered one more time to talk about their remarkable accomplishment and how it all came about from their home in Pointe-aux-Trembles on the eastern tip of Montreal island. More tears and more hugs.
“There was no sacrifice,” Mr. Lapointe, an engineer, said when asked what he and his wife had given up to help their children succeed. “It’s all about choices about what you want to do. … We were looking forward and we were a little bit to the left wing, wanting to do [things] a bit different than other people and we managed through and we took this great decision and that’s what brought us here.”
Added his wife, who has three university degrees and stayed home to raise the girls: “That was our choice, to be close to them and to watch every single moment when they had success or pain.”
Some of those decisions are now part of family lore. Like the summer weekends spent plying Lake Champlain on a sailing boat called “The Excessive” and then turning to skiing to give the children something to do during the long Canadian winters.
In an interview with The Globe and Mail last winter, Ms. Dufour described cramming her sleepy kids and their gear into the family Volkswagen on early weekend mornings to drive to the Laurentian mountains. As the girls’ interest in skiing grew, they decided to buy a cottage in Sainte-Agathe-des-Monts, Que., about an hour north of Montreal. And it was at nearby Mont-Gabriel that the sisters started skiing competitively.
Although Maxime, a prospective medical student, and Chloé took to the sport immediately, Justine was a slower convert. Her mother described having to bribe her youngest with chocolate to keep skiing and following her sisters. Before long, Maxime and Chloé drew the attention of the junior provincial freestyle team – their prospects quickly became solid enough to incite their parents to dip into their family savings to supplement their coaching. Then Justine topped both, emerging as a force on the skiing circuit and getting closer to Ms. Kearney every year.
Skiing was never considered an excuse not to do school work; the private school in Anjou, a community in east-end Montreal, where Justine and Chloé studied, has put a message of congratulations on its website for what have surely become its two most famous alumni.
On Sunday, Justine talked about what drives her, an intensity that belies her outward cheerfulness. “I had this fighter inside of me,” she said, describing what she was thinking just before her final run. “And I thought, ‘You’re a fighter, you’re a tiger.… This is my moment. This is my day. And I will own that moment for myself and I will ski for myself.’ This is what I said going down.”
It was Maxime who tried to put the sisters into some kind of perspective. Asked to describe everyone, she said Justine is the clown, Chloé the emotional, if at times, clumsy one who fell off the boat once, and she is the cerebral problem-solver.
“So in the end, because we all have different strengths and weaknesses, when we’re combined that’s pretty much as good as it gets,” she added.
There is now talk of a line of clothing and of branding “3SDL”as they are known. But before all that there was one more task on Sunday, collecting their medals at a ceremony in Olympic Park.
When her name was announced, Justine leaped onto the gold-medal position at the the centre of the podium. She smiled at Chloé, who stood next to her in the silver-medal spot. After the medals were hung around their necks, Justine cried and Chloé worked to hold back tears, sneaking glances at her sister. Maxime and their parents stood nearby, clapping wildly.
“To be there with my sister, and my big sister here, is just amazing,” Justine said after the ceremony. “This is the best moment of my life, to have this beautiful medal and to hear the anthem.”
Earlier it was Ms. Dufour who summed everything up best. “Look at how beautiful they are, they are wonderful girls,” she said. “They have such a wonderful life ahead of them.”
PAUL WALDIE, SHAWNA RICHER AND SEAN GORDON
SOCHI, RUSSIA and MONTREAL — The Globe and Mail
http://www.theglobeandmail.com/sports/olympics/dufour-lapointe-sisters-share-the-spotlight-in-sochi/article16772560/
(Québec) Assister à la montée sur un podium olympique d'un membre de sa famille est déjà un rare moment d'euphorie. Samedi, les Dufour-Lapointe ont doublement explosé de joie et de fierté en voyant leur Justine et leur Chloé remporter l'or et l'argent.
Les familles de Justine, Chloé et Maxime Dufour-Lapointe s'étaient réunies au Centre des congrès de Lévis pour assister à la consécration des deux plus jeunes soeurs, âgées de 19 et 22 ans. Le trio de skieuses est originaire de Montréal, mais leurs premiers commanditaires provenaient de Québec et de Lévis. Ces derniers ont invité une centaine de proches, pour la plupart de Montréal et de Gatineau, à venir vivre dans la région le «moment historique» qu'ils espéraient. De se rassembler dans la capitale était aussi naturel pour les Dufour, puisque la famille de la mère des «3SDL» tire ses origines de Charlevoix.
Lorsque le pointage de Justine a résonné dans la salle du Centre des congrès, le toit a bien failli lever sous les acclamations de sa famille. Il est devenu clair que la cadette remporterait une médaille. Le grand-père maternel, Claude Dufour, n'arrêtait pas de sauter et de serrer tous ceux qui se trouvaient sur son passage.
Quelques minutes plus tard, Chloé complétait une descente presque aussi parfaite que sa soeur. Et les Dufour-Lapointe repassaient par toute la gamme des émotions.
Patrick Dufour, un ex-patineur de vitesse de Québec qui a dû remiser ses patins en 1998, a eu l'impression de vivre son propre rêve de participer aux Jeux olympiques à travers celui de ses nièces.
«C'est comme si c'est moi qui avais gagné. Je suis très fier d'elles», a partagé celui qui avait organisé la réunion familiale. «Deux podiums, c'est le comble. Je suis un peu comme Justine a dit, je réalise pas l'ampleur de tout ça. Je suis content pour eux autres, elles ont tellement travaillé fort», disait-il.
«Sans podium, juste avoir ici la gang qui les suit depuis 10 ans, c'est le summum. Je savais que ce serait un moment historique», a-t-il enchaîné.
La grand-mère maternelle irradiait d'admiration malgré son calme... olympien. «On est vraiment contents, on n'y croit pas. C'est un rêve, mais c'est la réalité en même temps», a illustré Gabrielle Dufour.
La dame native de La Malbaie ne cachait pas qu'elle aurait «espéré une médaille pour les trois, mais déjà deux, c'est beau». Le grand-père Claude Dufour n'était pas peu fier de raconter, les yeux pleins d'eau, qu'il avait souhaité à Noël à ses trois championnes d'«aller en haut» du podium. Maxime, la plus vieille, était «proche», a-t-il estimé, alors que des larmes ruisselaient sur ses joues.
Réussite méritée
«C'est comme trop gros. Aux premiers Jeux de Justine, elle remporte l'or! Ç'a pas de bon sens, a exprimé une tante, Johanne Lapointe. C'est une fierté qui ne s'exprime pas. Mais ça s'est pas fait tout seul non plus, les filles sont d'une discipline à toute épreuve.»
Simone Dufour, une grand-tante qui a vu grandir les athlètes et qui habite toujours «à deux pas» de chez elles à Rivière-des-Prairies, a attribué une part de leur réussite à «leur unité, leur humilité et leur simplicité».
Son conjoint, Gilbert Savard, a bien résumé le parcours de celles qu'il considère comme ses propres filles. «Je les ai bercées les trois. Là, elles sont au sommet du monde.»
http://www.lapresse.ca/le-soleil/sports/dossiers/jeux-de-sotchi/201402/08/01-4737020-les-dufour-lapointe-une-famille-doublement-fiere.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4736987_article_POS2
Ayant skié avec les 3 soeurs Dufour-Lapointe sur le circuit régional et provincial de ski acrobatique des Laurentides alors qu'elles étaient aux débuts de leurs exploits, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je suis leurs aventures, et beaucoup d'émotion que j'écoutais attentivement cette première phase de qualification.
Le triplé a dominé la séance de qualification de l'épreuve de bosses féminine ce matin à Sochi. Respectivement 2e, 3e et 8e, Chloé, Justine et Maxime en ont mis plein la vue avec de solides descentes qui leurs assurent une place à la finale samedi prochain. Audrey Robichaud s'est aussi qualifiée parmi les 10 premières avec une 9e place, tout juste derrière Maxime Dufour-Lapointe.
Chloé, présentement 3e au classement de la coupe du monde a impressionné la galerie avec une technique solide et une grande stabilité. Son spectaculaire périlleux arrière croisé au deuxième saut et un temps parmi les meilleurs du groupe lui ont valus sa deuxième position.
Justine a quant à elle eu un départ canon, a attaqué la section du milieu avec beaucoup d'ardeur et a exécuté 2 beaux sauts, dont un grand saut périlleux arrière à la fin du parcours.
Malgré un petit déséquilibre dans son 360 du premier saut, Maxime s'est bien reprise avec un deuxième saut avec beaucoup d'amplitude, un atterrissage solide et une fin de parcours parfaite.
Audrey Robichaud qui se remet d'une blessure en début de saison a livré une performance qui démontre à tous qu'elle est parfaitement prête pour les Jeux, et sera une adversaire de taille.
C'est l'américaine Hannah Kearney qui a livré la performance la menant au premier niveau du classement.
Les 4 québécoises ont su gérer la pression avec brio et mettre la barre haute pour la grande finale qui se déroulera samedi.
Vous pouvez en apprendre plus sur elles sur le site de fan www.3sdl.ca
Encouragez-les avec les hashtags #3SDL et #AudreyRobichaud
sur leur page Facebook @Les Soeurs Dufour-Lapointe @Audrey Robichaud
et Twitter @3_SDL @AudreyRobichaud
Alec Lacroix, Fan #1 des 3SDL
photo : JAVIER SORIANO/AFP/Getty Images
The three Dufour-Lapointe sisters have a lot to be excited about. They will ski moguls together, at the Olympic Winter Games, and make some history whether they win medals or not.
Sochi will be the first time three siblings have competed for Canada in an individual Olympic Winter event. And even more important: Justine, Chloé and Maxime are also the strongest moguls team going into the Games. All of them are ranked in the World Cup top-5. Not your ordinary sibling competition. Sort of makes Mario Kart in your living room seem a lot less intense. Even if someone throws a controller.
The joy when you speak with them is palpable. They have effusive smiles. Their voices are soaked with passion for skiing and pride at being Canadian Olympians.
Maxime, the oldest at 24, explains this, “The Canadian team is so strong, many other athletes could have made the team. We are so proud to be a part of such a strong team and we want to represent Canada the best we can, and we want to make Canada proud. I feel privileged to have been chosen.”
Based on results, Maxime was the closest to missing the team. Qualification came down to the final World Cup stop before the official team announcement, barely 24 hours later. It will be her first Games. Middle sister Chloé was the only one who qualified back in 2010, she’ll be the Olympic veteran among her sisters, “I really hope to help my sisters. From my experience, I know it’s a big event. I’m going to be there to calm them down because it is really stressful. I’m pretty excited to be all together. The Dufour-Lapointe strong team is going to be at the Olympics, the result is in the hands of the judges.”
And 19-year-old Justine, who is the least shy in front of the camera, has learned a lot from her older sisters. She is currently sitting on the Dufour-Lapointe throne, second in World Cup standings chasing 2010 Olympic Champion, Hannah Kearney.
Justine seems to approach the sister experience in the context of performance, “When you are thinking about the Games you are thinking about yourself. At the top I won’t be alone, I will be there with my two sisters and I’m so happy that they will be there. We will be together and pushing ourselves. It’s such a big event and really stressful but I think because we’ll stick together we will be stronger.”
Johanne Dufour was at a Montreal press conference to see her daughters named to the team. It was there that she said what everyone was thinking, “ I don’t want to imagine what it would’ve felt like to leave one of them behind. Fortunately, I don’t have to think about it,” she says.
And on fostering the Olympic journey, “You need to believe. The effort came from the girls, we just supported them, they created their own path.”
And now that road arrives at Sochi 2014. As a group of athletes, and a team of sisters, their goal is simple. “Do the run of our lives when we hear 3-2-1 go,” says Maxime, “Finish, and be excited about it.”
WHO: Maxime, Chloé and Justine Dufour-Lapointe; Audrey Robichaud
WHAT: Women’s moguls
WHEN:
Qualification 1 on Thursday, February 6th at 9:00 am ET / 6:00 am PT
Qualification 2 and Finals on Saturday, February 8th at 9:00 am ET / 6:00 am PT
http://olympic.ca/2014/02/06/sochi-games-about-performance-and-family-for-dufour-lapointe-sisters/
Un même sourire irradie leur visage: Pour les “3SDL”, Maxime, Chloé et Justine Dufour Lapointe, aller ensemble disputer l‘épreuve des bosses aux jeux Olympiques à Sotchi est finalement assez naturel. Elles sont inséparables.
Elles se fichent pas mal d‘égaler un record. Trois soeurs aux Jeux, il faut remonter en 1960 à Squaw Valley (USA) pour retrouver Thérèse, Anne-Marie et Marguerite Leduc représenter le ski français.
Maxime, 24 ans, Chloé, 22 ans, et Justine, 19 ans, enfilent fièrement leur veste rouge et manches noires de l‘équipe olympique, floquée de “Canada” en grandes lettres blanches. Objectif atteint et leur maman Johane Dufour est “fière que chacune des trois filles réalise son rêve”.
“Quand j’avais 12 ou 13 ans dans l’équipe du Québec, c’est là que j’ai su que je voulais aller aux jeux Olympiques”, assure Chloé qui en sera à ses deuxièmes Jeux après Vancouver il y a quatre ans où elle avait terminé, un peu à la surprise générale, à une belle cinquième place.
“On a toujours été aventureuses”
Pourtant, le ski pour la famille Dufour Lapointe n‘était qu’une occupation l’hiver quand le voilier était à quai. “Nous sommes des marins depuis l’âge de 16 ans et nous en avons maintenant 53”, raconte la maman qui fait office d’agent pour ses filles. “L’été, on était toujours sur le bateau et l’hiver, pour l’activité de plein air, c‘était le ski et c’est vers l’âge de trois ans que les filles ont eu leurs premières leçons de ski”.
“En faisant du ski avec nos parents, on allait toujours dans les sous-bois, faire des sauts dans les parcs à neige et on a toujours été aventureuses”, reprend Chloé pour expliquer leur attirance pour le ski acrobatique. Et Maxime, en assistant en spectatrice vers l‘âge de 10 ans à une compétition, a dit: “Moi, je veux faire ça”.
Réticents au départ, les parents ont réalisé que leur fille aînée “avait du talent et aimait ça” et très vite les plus petites ont voulu l’imiter, se rappelle Johane Dufour. Pas question pour autant de sacrifier l‘école et l’organisation s’est mise en place pour permettre aux filles de manquer la classe le vendredi pour filer à l’entraînement afin de préparer les compétitions du week-end.
L’avenir, pour les filles Dufour Lapointe, se déclinera forcément à trois. “Ces enfants sont ensemble depuis toujours”, relève la maman, héritage “du bateau pendant parfois de longues semaines à cinq, sans ordinateur, en jouant ensemble pour s’occuper”.
La mode après les bosses
La mode pourrait bien être leur domaine de reconversion avec Chloé au marketing, Justine à la gestion et Maxime au produit, avoue Chloé “nous sommes complémentaires, avec nos forces et nos faiblesses et brillantes dans ce que l’on planifie. Nous aimerions développer une marque” avec une ligne de vêtements à la fois dans le vêtement de sport ou le prêt à porter. Le nom est déjà tout trouvé: “3SDL” pour les “trois soeurs Dufour Lapointe”
“Oh c’est beau!”, s’exclame Justine en voyant les ongles de Chloé, avec pêle-mêle des anneaux Olympiques, le drapeau du Canada ou encore le prénom en lettres dorées. A son tour de s’installer avec Maxime dans ce salon de beauté attenant à la salle de gym de Montréal où les trois soeurs s’entraînent.
Tout est fait pour briller à Sotchi où Justine, Chloé et Maxime -respectivement numéros 2, 3 et 5 mondiales- ont rendez-vous pour écrire une belle page, même si la tenante du titre l’Américaine Hannah Kearney sera aussi candidate au podium.
Pour les Dufour Lapointe, l’or est le but. Avant cela, il faut “passer la ligne d’arrivée et la décision finale est entre les mains des juges”, rappelle Chloé.
Le 8 février, papa et maman seront “en bas des pentes pour voir les filles” et, sans le dire, la plus belle image serait de les voir sur les trois marches du podium olympique. Du jamais vu.
http://fr.euronews.com/sport/2319548-jo-2014-maxime-chloe-justine-trois-soeurs-quebecoises-en-quete-de-podium/
In the women's moguls competition, 10 per cent of the Olympic field will come from one Canadian family.
Deciding who would be on Canada’s moguls team turned out to be so drama-filled, a Hollywood movie could be made of it.
Could three sisters in one event really live their Olympic dream together in Sochi?
It turns out they can if they’re named Justine, Chloe and Maxime Dufour-Lapointe.
If that weren’t enough, on the men’s side, Philippe Marquis was told he’d missed making the team by a single placing. Then, after three days of mourning the end of his Olympic dream, he was told that he’d made it after all.
“Having one kid in the Olympics is extraordinary; to have three is incredible,” said Johane Dufour, of her daughters.
With the D-Ls, as they’re called, making up 10 per cent of the entire women’s moguls field — and, potentially, half the super final — a Canadian medal seem pretty much assured.
“It will be an awesome result if there’s one, two or three medals in the house,” said mom. “But it doesn’t matter for us. They will, for the rest of their lives, be three Olympians and that’s the most important thing.”
Dufour and her husband Yves Lapointe didn’t set out to create three world-class moguls skiers.
They both enjoyed skiing in the Laurentians, north of their home in Montreal, and each daughter was in lessons by the age of 3. But skiing was really just a way to make winter go by faster.
This was a boating family. In the summers, Lapointe would rush home from work on Fridays so they could sail for the weekend.
Maxime, the eldest at 24, changed all that when she started competing in moguls at 10. Her two sisters, seeing the fun she was having, followed in her footsteps.
Until very recently, it looked like her two younger sisters, 19-year-old Justine and 22-year-old Chloe, who had always had more competitive success, would make it to the Olympics.
Justine sits second only to American Olympic gold medallist Hannah Kearney in the World Cup rankings. Chloe — who surprised everyone when she came fifth in Vancouver as an 18-year-old — sits third.
But to make it a trio in Sochi, Maxime would need results she had never had in all her years on the World Cup circuit.
Everyone hoped for it, but few thought it was really possible.
She was always “a super hard worker” but just a step below the top on Canada’s highly competitive team, said David Mirota, the freestyle ski team’s high performance director.
“There was a click in my mind at the end of last season. … I was excited to show it to the world and then it happened,” Maxime said of her podium and super-final results this season.
Maxime goes to Sochi sitting fifth, her highest World Cup ranking ever.
“I could see in her eyes that she wasn’t going to let these Games pass by her,” Chloe said, of her sister this season.
“It’s really good to go back to the Olympics. And to be there with my two sisters, that’s going to change everything. It’s amazing.”
Two years ago, Justine was “all speed and really raw,” said her coach Marc-Andre Moreau.
Now, in this all-important Olympic year, the 19-year-old has developed her jumps and turns to become a complete moguls skier who, if everything goes well, can compete with Kearney, he said.
“I started the season really strong, five podiums and two wins. It’s one of my best years compared to Hannah,” Justine said.
“I know she’ll pull out something good but I just want to do something even better and faster and jump higher. She’s beatable. I’ve done it a couple times.”
In total, Canada has four athletes in both the men’s and women’s moguls, with Audrey Robichaud being the only non-D-L on the women’s team.
On the men’s side, defending Vancouver gold medallist Alex Bilodeau goes to Sochi ranked first, with reigning world champion Mikael Kingsbury just behind him in second. Marc-Antoine Gagnon is seventh and Marquis is 12th.
http://www.thestar.com/sports/sochi2014/2014/01/28/sochi_2014_dufourlapointe_sisters_looking_to_dominate_moguls_hill.html
Les bosseurs canadiens ont balayé le podium de l'épreuve masculine de ski de bosses à la Coupe du monde de ski acrobatique de Deer Valley, disputée en dépit d'une température glaciale jeudi soir, tandis que deux soeurs Dufour-Lapointe grimpaient sur le podium chez les dames.
Mikaël Kingsbury, le champion en titre de la Coupe du monde et meneur au classement général, a réussi deux sauts irréprochables - dont un 1080 - et a été le plus rapide de la super-finale, en route vers une récolte record de 26,39 points. Cette performance lui a permis de savourer sa troisième victoire d'affilée.
«C'est vraiment incroyable aujourd'hui d'avoir fait un triplé avec mes coéquipiers, a lancé Kingsbury en entrevue téléphonique. C'est la première fois de ma vie que je fais ça, donc je suis quasiment plus content d'être sur le podium avec Alex (Bilodeau) et Marc-Antoine (Gagnon), surtout qu'il n'a pas connu le début de saison qu'il voulait et qu'il est revenu en force. C'est vraiment incroyable.»
Kingsbury, qui s'élançait en dernier dans la super-finale, savait que Bilodeau et Gagnon occupaient les deux premières positions provisoires, et il a confié qu'il était conscient qu'il pouvait compléter le triplé avec une belle performance. Loin de se mettre de la pression sur les épaules, il a préféré garder la tête froide et suivre son plan de match.
«Je ne voulais pas rater ma performance pour manquer le triplé canadien, a-t-il expliqué, parce qu'on a passé tellement proche dans la dernière année. Je sais qu'il y en a eu en 2009, mais dans les dernières années on a passé proche souvent. Donc je me suis dit que c'était ma chance de le faire et j'ai fait ce que j'avais à faire, sans changer mon plan, et je suis vraiment content qu'on soit les trois sur le podium.»
Bilodeau, le médaillé d'or aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010, a réalisé les mêmes sauts que son compatriote de Deux-Montagnes, sauf que sa performance dans la portion médiane de la piste a été légèrement moins fluide. Il a amassé 25,29 points, et a obtenu la médaille d'argent.
«Ç'a été ma plus dure journée depuis le début de la saison. Donc pour moi, c'est une victoire aujourd'hui. Depuis le début de la saison j'avais certaines frustrations avec les écarts de points», a admis Bilodeau, qui souhaite rétrécir le fossé en améliorant sa technique.
«Aujourd'hui, Mikaël méritait l'écart d'un point. Il a vraiment été impressionnant et c'était super de voir ça. Sa vitesse, ses virages, les sauts, tout ça a fait qu'il la méritait vraiment (la victoire).»
Gagnon, qui dispute sa troisième saison sur le circuit de la Coupe du monde, a réussi son premier podium en carrière avec 24,85 points. Le Montréalais s'approche du même coup d'une qualification pour les Jeux olympiques de Sotchi, qui n'est toujours pas acquise.
Les Québécois Simon Pouliot-Cavanagh (18e), Philippe Marquis (22e), Simon Lemieux (33e) et Pascal-Olivier Gagné (56e) ont été écartés en qualifications.
La victoire de Kingsbury a désormais porté à 300 sa récolte de points cette saison et elle a creusé l'écart à 60 points devant Bilodeau, en tête du classement de la discipline. L'Américain Patrick Dineen, qui a chuté en super-finale, occupe le troisième rang avec 140 points.
Les soeurs Dufour-Lapointe rêvaient au triplé aussi
Chez les dames, Chloé Dufour-Lapointe a décroché la médaille d'argent en vertu de sa performance de 23,45 points, tandis que sa soeur Justine (23,33) s'est adjugée celle de bronze. Maxime Dufour-Lapointe a abouti en cinquième position.
«On y a pensé (au triplé féminin). En fait, de voir aujourd'hui qu'on était, les soeurs Dufour-Lapointe, 50% de la super-finale féminine c'était vraiment wow!, s'est exclamée Justine. Je suis fière de mes soeurs et moi. Maxime et Chloé ont super bien skié, et je crois qu'en se serrant les coudes et en poussant tout le temps on va pouvoir aller aux Jeux les trois ensemble. Ça serait vraiment le rêve, et un record.»
Christel Hamel, de Saint-Sauveur, a terminé 29e et n'a pas franchi les qualifications.
L'Américaine Hannah Kearney a triomphé après avoir récolté 24,83 points. Elle occupe la tête du classement de la discipline avec 280 points, contre 240 et 185 respectivement pour Justine et Chloé Dufour-Lapointe.
Les bosseurs canadiens seront de nouveau en action ce week-end à la Coupe du monde de Deer Valley, en Utah. Ils se déplaceront ensuite à Lake Placid, dans l'État de New York, mercredi prochain avant de terminer leur préparation pour les Jeux olympiques de Sotchi en participant à la Coupe du monde de Val St-Côme, à compter du 19 janvier.
http://www.lapresse.ca/sports/ski-et-surf/ski-acrobatique/201401/09/01-4727284-triple-quebecois-en-bosses-a-deer-valley.php
(Saint-Côme) Si Johanne Dufour, la mère, contenait mal ses émotions, Maxime, la fille aînée, n'aurait pas admis la chose acquise même sous la torture.
Mais une demi-heure plus tard, avant que l'électricité ne soit coupée dans la roulotte de presse, le directeur de la haute performance David Mirota a confirmé, de façon «non officielle», ce que tout le monde savait déjà: les trois soeurs Dufour-Lapointe ont gagné leur pari un peu fou de se qualifier pour les Jeux olympiques de Sotchi.
Assurées de leur place depuis quelque temps, Chloé, 22 ans, et Justine, 19 ans, ont célébré ça en grand, en prenant respectivement les première et deuxième places de la Coupe du monde de Val Saint-Côme, hier après-midi.
Après deux sorties difficiles où elle a été éliminée dès les qualifications, Chloé était heureuse d'avoir retrouvé la sérénité sur les planches. «Aujourd'hui, c'était une journée intérieure pour moi», a expliqué celle qui s'était révélée avec une cinquième place aux JO de Vancouver. «Je voulais sortir la Chloé, mon ski. C'est plus ça qui m'importait que le podium en tant que tel. (...) Je suis sur la bonne voie. C'est en skiant comme ça que je veux aller à Sotchi.»
Si la sélection de Chloé et Justine était attendue, la côte paraissait plus abrupte pour Maxime, 15e hier. La Montréalaise de 24 ans n'avait pas fait mieux que le septième rang l'hiver dernier. Visiblement plus confiante, elle a rebondi avec deux cinquièmes, une troisième et une septième places pour sceller son ticket olympique avant le dernier rendez-vous de Val Saint-Côme.
Malgré tout, elle refusait de s'emballer: «Tant qu'on ne m'aura pas montré la feuille officielle et donné le jacket...»
Les trois soeurs volantes seront accompagnées à Sotchi par Audrey Robichaud. Absente hier en raison d'un genou récalcitrant, la skieuse de Québec a pu invoquer une «clause blessure» pour obtenir une seconde invitation olympique après Turin, en 2006, où elle avait terminé huitième.
http://www.lapresse.ca/sports/sotchi-2014/ski-et-surf/201401/20/01-4730407-les-trois-soeurs-volantes-a-sotchi.php
If there's one thing better than being named to your country's Olympic team, it has to be being named to your country's Olympic team with your two sisters. The Canadian Dufour-Lapointe sisters — Chloé, Justine and Maxime — found out yesterday they will all be going to the 2014 Olympics in Sochi together as part of Canada's freestyle ski team.
As the New York Times reports, they are likely only the fifth family to send at least three siblings to the Olympics together.
Chloé, 22, and Justine, 19, made the team months ago, while Maxime, 24, found out she was in only last night. But competing all together has been a longtime dream. After Maxime and Chloé competed in the Vancouver Olympics in 2010, their mother, Johane, who also works as their agent, expressed her own desire for it.
“Obviously, it hurts. It makes me sad, I can’t hide it,” she said to the Montreal Gazette at the time. ”I am so proud of both Maxime and Chloe, whether they are Olympians or not, because of the people they are. But it would really be a dream to one day see three Dufour-Lapointe sisters at the Olympics.”
Of course, one of the realities of going to the Olympics with your siblings means competing — and hopefully winning — against them as well. But it seems Johane has imparted a perspective-giving philosophy on that.
As Maxime said in an interview via the New York Times, “Since we’ve been young, my mom was like, You will always be sisters: love each other, push each other, help each other,” Maxime said. “You’ll always be sisters, and skiing is only for a few years.”
http://www.huffingtonpost.ca/2014/01/22/dufour-lapointe-sisters_n_4644523.html
Five sets of siblings are heading to Sochi as part of the Canadian Olympic Team, and given their recent performance, it’s possible they could be bringing home five medals.
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The Dufour-Lapointe sisters – Justine, Chloe and Maxime – are among the best in the world at their sport: ranked second, third and fifth in world moguls standings. This is the first Winter Olympics in which Canada is sending three siblings in the same sport.
“Being the three of us at the Games will be an amazing thing,” said Maxime, the oldest.
“I think having my sisters with me training together, sharing our time, sharing a room, it’s great,” said Justine, the youngest.
“I think I would be really proud and happy if we could share the podium together. That would be crazy, totally insane!”
http://globalnews.ca/news/1120696/sochi-olympics-a-family-affair-for-many-canadian-athletes/
MONTREAL — Their identical radiant smiles give them away: three Canadian sisters who are inseparable, at the top of their sport and all three headed to Sochi to compete in the Olympics.
Freestyle skiers Maxime, Chloe and Justine Dufour Lapointe will become the first sister trio and only the fifth siblings to do so.
Sports historians say three Leduc sisters from France competed in the 1960 women’s slalom, and the Jerman brothers from Argentina competed in 1976 in cross-country skiing. Three Stastny brothers from Czechoslovakia played Olympic hockey in 1980, and four Tames brothers made up the Mexican bobsled team at the 1988 Games.
Maxime, 24, Chloe, 22, and Justine, 19, wear their red-and-black Team Canada jackets with pride, while their mother also beams in the background, "so happy that each of my three girls is realising her dream".
"When I was 12 or 13 and on the provincial team, that’s when I knew that I wanted to go to the Olympics," said Chloe, who will be competing at her second games in Sochi. In Vancouver in 2010, she came fifth in her sport.
For the Dufour Lapointe family, skiing was merely a winter pastime, when ice and snow prevented them from sailing.
"We’ve been sailing since the age of 16 and we’re now 53," said mom, now their agent.
"We’d always be on a boat in the summer and in winter. For outdoor activities we turned to skiing and it was around age three that the girls took their first skiing lessons. Going skiing with our parents, we always went into the back country or to ski-jumping hills."
"We’ve always been adventurous," said Chloe, explaining her passion for winter acrobatics.
Maxime, while watching a ski-jumping competition at age 10, decided: "I want to do that."
Hesitant at the start, her parents realised that their eldest girl "had talent and liked it", and soon her younger siblings started to imitate her, recalled matriarch Johane Dufour.
In order to keep up their education, they would cram schooling into four days each week, leaving them free to train on Fridays to compete on weekends.
"These girls have never been apart," and whatever challenges the future brings they will meet them together, said mom, recalling how they used to play together during long sailing trips.
That closeness may someday persist into a new career in fashion, with Chloe doing marketing, Justine responsible for management and Maxime doing the actual sewing and stitching.
"Our skills and abilities are complementary," said Chloe, revealing that the three girls would like to launch a clothing line. They have already chosen a possible brand name: "3SDL" for "three sisters Dufour Lapointe."
"Oh so cute," interrupts Justine when she spies Chloe’s nails painted with the Olympic rings and Canada’s Maple Leaf flag.
Now it is her turn at a beauty salon attached to the gym in Montreal where the girls train.
Everything is being done to prepare Justine, Chloe and Maxime — ranked second, third and fifth in the world in their sport, respectively — to shine in Sochi, and win gold.
They will be competing against moguls champion Hannah Kearney of the US.
They are focused on "getting past the finish line and then the final decision will be in the hands of the judges", Chloe said.
On February 8, mom and dad will waiting for them "at the bottom of the slope" and cheering them on.
The best outcome would be to see all three sisters on the winners’ podium — which would be a first in Olympic history.
http://www.bdlive.co.za/sport/othersport/2014/01/30/canadian-sisters-out-to-make-olympic-history
Deux des trois sœurs Dufour-Lapointe, Chloé et Justine, ont respectivement terminé deuxième et troisième de l’épreuve des bosses à Deer Valley, jeudi, dans le cadre de la Coupe du monde de ski acrobatique.
Leur frangine Maxime les a suivies non loin derrière, au cinquième rang d’une compétition remportée par l’Américaine Hannah Kearney.
Chloé, cadette des Dufour-Lapointe, a obtenu un pointage de 23,45, soit 0,22 point devant la benjamine. Maxime, l’aînée de la famille, a inscrit 21,84 points. Kearney a signé la victoire en vertu d’un pointage de 24,83.
«J’ai fait une bonne progression dans ma technique, mes sauts et ma vitesse tout au long de la journée, a indiqué Chloé à Sportcom.
«Je savais qu’en super finale, il fallait que je sois encore plus rapide. J’ai augmenté la vitesse sans délaisser ma technique. J’ai vraiment repoussé mes limites et c’est ce dont je suis vraiment contente.»
C’est la deuxième fois d’affilée que Chloé et Justine se retrouvent ensemble sur le podium d’une épreuve de la Coupe du monde. À Calgary la semaine dernière, Justine l’avait emporté et Chloé avait terminé troisième. Kearney s’était insérée entre les deux sœurs.
Constance
Si Chloé est particulièrement performante avec trois tops 5 en autant de compétitions depuis le début de la saison, Justine fait encore mieux : il s’agit de son troisième podium de la campagne, en comptant sa deuxième place en Finlande en décembre.
«En super finale, 50% des athlètes étaient des Dufour-Lapointe. C’est tellement cool! a lancé Justine. Nous nous sommes serré les coudes et on voit que ça fonctionne.
«Je suis vraiment satisfaite de ma journée. J’ai fait de bonnes descentes. En obtenant ma troisième médaille de la saison, je prouve que je suis constante.»
Maxime obtient pour sa part une deuxième cinquième place de suite. À Ruka, elle avait terminé 14e.
http://tvasports.ca/ski-et-planche/podium-6667-dufour-lapointe-9012014
CALGARY – Mikaël Kingsbury a presque tout gagné ce qu’il y avait à gagner chez les hommes en bosses. La seule chose qui manque à son palmarès est peut-être la plus importante, et il aura bientôt l’occasion d’ajouter cette dernière médaille à sa récolte.
Le skieur originaire de Deux-Montagnes et âgé de 21 ans est le champion du monde en titre et a remporté le titre général de la Coupe du monde de bosses lors des deux dernières années. Kingsbury sera donc le favori le mois prochain lors des Jeux olympiques de Sotchi, en Russie, quand il tentera de compléter sa collection.
Son principal rival sera son compatriote Alexandre Bilodeau, qui est justement le champion olympique en titre.
Kingsbury a remporté les grands honneurs samedi à la Coupe du monde de ski acrobatique de Calgary. Kingsbury et Bilodeau sont montés sur les deux plus hautes marches du podium, devant l’Américain Patrick Deneen.
Du côté des dames, la Montréalaise Justine Dufour-Lapointe a eu le dessus sur l’Américaine Hannah Kearney et a décroché l’or. Chloé Dufour-Lapointe a complété le podium.
Kingsbury a obtenu une note de 86,50 en finale, devançant ainsi Bilodeau et ses 84,76 points. Bilodeau n’a pas rencontré les journalistes à Calgary après la course et le skieur de 26 ans n’a pas participé à un appel conférence un peu plus tard.
Son entraîneur Michel Hamelin a confirmé que Bilodeau croyait qu’il aurait dû obtenir une meilleure note de la part des juges, tout en ajoutant que Bilodeau recevait des traitements de routine pendant l’appel conférence.
«C’est une déception, a admis Hamelin en parlant de la deuxième place de Bilodeau. Il y a certaines choses qui semblent toujours un peu pencher vers Kingsbury. Les deux ont pratiquement la même qualité de ski, les mêmes sauts et la même vitesse.
«Par contre, du côté d’Alexandre, son “double full” en haut du parcours… C’est celui qui le fait le mieux, mais ça ne semble pas être payant. La perception des juges, versus la mienne et celle d’autres entraîneurs, quand nous regardons la descente, les juges ne semblent pas donner ce que ça vaut.
«La perception aussi des juges versus la mienne, si on est deuxième, tout le monde est conscient que les deux descentes sont incroyables. Mais si on regarde le score, il y a des fois 1,4 ou 1,5 point entre le gagnant et Alexandre. Ça, à mon oeil, c’est beaucoup trop.»
Pour sa part, Kingsbury a triomphé à Calgary lors des quatre dernières années et il a admis adorer cette piste.
«Calgary est le meilleur arrêt de la Coupe du monde pour moi jusqu’ici, a-t-il dit. Je me sens chez moi partout à travers le Canada. Oui, j’ai hâte de skier au Québec, mais cette piste-ci est géniale.
«Je me sentais très confiant aujourd’hui. C’est ce qui est le plus important. Je me sentais très bien et j’étais en forme. J’ai hâte à Sotchi.»
Bilodeau, Kingsbury et Justine Dufour-Lapointe ont déjà leur place au sein de l’équipe olympique canadienne. Kingsbury domine le classement de la Coupe du monde avec deux victoires en autant d’épreuves cette saison.
Dufour-Lapointe avait également obtenu l’or à Calgary l’an dernier.
«Aujourd’hui, j’ai bien fait, car j’ai été rapide et je n’ai pas fait d’erreur lors des sauts et c’est ce qu’il faut faire pour gagner, a dit la cadette des trois soeurs Dufour-Lapointe. De gagner l’or dans son pays, c’est incroyable.»
L’aînée des Dufour-Lapointe, Maxime, a pris le cinquième rang.
Les skieurs auront un horaire chargé au cours des prochaines semaines avec des arrêts à Deer Valley, Lake Placid et Val Saint-Côme, avant la fin du mois de janvier.
http://journalmetro.com/sports/426117/kingsbury-et-dufour-lapointe-remportent-lor/
Un même sourire irradie leur visage: Pour les "3SDL", Maxime, Chloé et Justine Dufour Lapointe, aller ensemble disputer l'épreuve des bosses aux jeux Olympiques à Sotchi est finalement assez naturel. Elles sont inséparables.
Elles se fichent pas mal d'égaler un record. Trois soeurs aux Jeux, il faut remonter en 1960 à Squaw Valley (USA) pour retrouver Thérèse, Anne-Marie et Marguerite Leduc représenter le ski français.
Maxime, 24 ans, Chloé, 22 ans, et Justine, 19 ans, enfilent fièrement leur veste rouge et manches noires de l'équipe olympique, floquée de "Canada" en grandes lettres blanches. Objectif atteint et leur maman Johane Dufour est "fière que chacune des trois filles réalise son rêve".
"Quand j’avais 12 ou 13 ans dans l’équipe du Québec, c’est là que j’ai su que je voulais aller aux jeux Olympiques", assure Chloé qui en sera à ses deuxièmes Jeux après Vancouver il y a quatre ans où elle avait terminé, un peu à la surprise générale, à une belle cinquième place.
"On a toujours été aventureuses"
Pourtant, le ski pour la famille Dufour Lapointe n'était qu'une occupation l'hiver quand le voilier était à quai. "Nous sommes des marins depuis l’âge de 16 ans et nous en avons maintenant 53", raconte la maman qui fait office d'agent pour ses filles. "L’été, on était toujours sur le bateau et l’hiver, pour l'activité de plein air, c'était le ski et c'est vers l’âge de trois ans que les filles ont eu leurs premières leçons de ski".
"En faisant du ski avec nos parents, on allait toujours dans les sous-bois, faire des sauts dans les parcs à neige et on a toujours été aventureuses", reprend Chloé pour expliquer leur attirance pour le ski acrobatique. Et Maxime, en assistant en spectatrice vers l'âge de 10 ans à une compétition, a dit: "Moi, je veux faire ça".
Réticents au départ, les parents ont réalisé que leur fille aînée "avait du talent et aimait ça" et très vite les plus petites ont voulu l'imiter, se rappelle Johane Dufour. Pas question pour autant de sacrifier l'école et l'organisation s'est mise en place pour permettre aux filles de manquer la classe le vendredi pour filer à l'entraînement afin de préparer les compétitions du week-end.
L'avenir, pour les filles Dufour Lapointe, se déclinera forcément à trois. "Ces enfants sont ensemble depuis toujours", relève la maman, héritage "du bateau pendant parfois de longues semaines à cinq, sans ordinateur, en jouant ensemble pour s'occuper".
La mode après les bosses
La mode pourrait bien être leur domaine de reconversion avec Chloé au marketing, Justine à la gestion et Maxime au produit, avoue Chloé "nous sommes complémentaires, avec nos forces et nos faiblesses et brillantes dans ce que l’on planifie. Nous aimerions développer une marque" avec une ligne de vêtements à la fois dans le vêtement de sport ou le prêt à porter. Le nom est déjà tout trouvé: "3SDL" pour les "trois soeurs Dufour Lapointe"
"Oh c'est beau!", s'exclame Justine en voyant les ongles de Chloé, avec pêle-mêle des anneaux Olympiques, le drapeau du Canada ou encore le prénom en lettres dorées. A son tour de s'installer avec Maxime dans ce salon de beauté attenant à la salle de gym de Montréal où les trois soeurs s'entraînent.
Tout est fait pour briller à Sotchi où Justine, Chloé et Maxime -respectivement numéros 2, 3 et 5 mondiales- ont rendez-vous pour écrire une belle page, même si la tenante du titre l'Américaine Hannah Kearney sera aussi candidate au podium.
Pour les Dufour Lapointe, l’or est le but. Avant cela, il faut "passer la ligne d’arrivée et la décision finale est entre les mains des juges", rappelle Chloé.
Le 8 février, papa et maman seront "en bas des pentes pour voir les filles" et, sans le dire, la plus belle image serait de les voir sur les trois marches du podium olympique. Du jamais vu.
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Sport/Autres-sports/JO-2014-Maxime-Chloe-Justine-trois-soeurs-quebecoises-en-quete-de-podium
(Wilmington, New York) Justine Dufour-Lapointe a bien mal commencé sa journée hier à Whiteface. Elle a d'abord égaré son téléphone cellulaire flambant neuf. Puis, elle s'est fait une petite frayeur en frôlant l'élimination dès la ronde des qualifications.
Comment a-t-elle réagi? En faisant appel à son lion intérieur sur la bien nommée piste Wilderness (nature sauvage). «C'est pour ça que j'aime skier. C'est quand je nourris ce lion-là et que je le laisse aller. C'est ça aujourd'hui (hier) qui m'a permis d'aller jusqu'en haut», a dit la skieuse de 19 ans.
Jusqu'en haut, cela voulait dire sur la première marche du podium de la Coupe du monde de Lake Placid. La benjamine des soeurs Dufour-Lapointe décrochait ainsi sa deuxième victoire de la saison, après celle de Calgary le 4 janvier.
Quinzième à Deer Valley samedi, Justine Dufour-Lapointe a reçu comme une claque au visage sa 14e place en qualifications, à 3 rangs de la porte de sortie, sort qui a été réservé à la cadette Chloé (24e). Une claque qui fait du bien, il faut croire.
«(Hier) matin, j'en avais besoin, de ce round-là, a souligné Justine, médaillée de bronze aux derniers Championnats du monde. On a toujours besoin d'une bonne gifle dans la face, comme on dit. Pour se réveiller et arrêter de s'en faire ou de paniquer. Non, ce n'est pas ça, la game. La game, c'est de s'amuser et de descendre le plus vite possible. C'est ce que j'ai fait (hier). Je n'ai laissé aucune chance à personne.»
Pendant que sa soeur aînée Maxime (7e) ratait la super finale par une seule place, Justine a bondi du 14e au 3e échelon. Elle avait réservé le meilleur pour la ronde ultime, devançant les Américaines Heidi Kloser (argent) et Hannah Kearney (bronze), la championne olympique et mondiale généreusement notée malgré deux erreurs en haut de parcours.
«Avant de partir, je n'avais aucun doute que je pouvais y aller à 100%», a dit Justine Dufour-Lapointe au sujet de cette super finale disputée sous les flocons. «Juste skier pour toi-même, c'est difficile à atteindre rendu à ce niveau-là, mais c'est tellement la base. (Hier), je n'ai pas pensé à Hannah, je n'ai pensé à rien d'autre que de faire un maudit beau 360 mute et viser le milieu!»
En fin de journée, la gagnante n'avait pas retrouvé son cellulaire... et s'est fait refuser l'accès au buffet des journalistes. Ne faisant ni une ni deux, elle s'est saisie de l'accréditation de La Presse pour mettre la patte sur un gros biscuit bien mérité.
http://www.lapresse.ca/sports/ski-et-surf/ski-acrobatique/201401/16/01-4729264-victoire-de-justine-dufour-lapointe-le-lion-a-rugi.php
Alex Bilodeau says as long as he’s on his game mentally, he’ll be ready for anything the Sochi Olympics throws at him.
The native of Rosemere, Que., and defending Olympic champion won the gold medal Wednesday at the second-last World Cup event before the Sochi Games.
It was a great day for Canada overall, as Montreal’s Justine Dufour-Lapointe clawed back from a disappointing qualifying result to win the women’s event.
Bilodeau took the men’s final with 25.72 points. Americans Patrick Deneen and Bradley Wilson finished second and third respectively.
Mikael Kingsbury of Deux-Montagnes, Que., who led going into the second final, finished six after struggling to stay on course on his last run.
Bilodeau has had a string of podium finishes heading into the Olympics, including a win last weekend in Deer Valley, Utah.
His World Cup results are considerably more impressive than they were heading into the 2010 Games, though Bilodeau says a lot has changed since he won Canada’s first gold medal in Vancouver.
“Every Olympics is unique. I’ve evolved as an athlete and as a person and I’m getting prepared differently,” he said. “The only thing I want to replicate is my mental state on top of that course, knowing I’ve done everything I could to get ready for that day. For the rest, it’s going to be a different course, different quality of snow and bigger challenges with the other athletes competing.”
One of those other athletes competing is Kingsbury, who is believed to be one of Bilodeau’s biggest obstacles to defending his gold medal in Sochi.
Bilodeau narrowly trailed Kingsbury heading into the second final, and after Bilodeau had what he called a “beatable” final run he feared Kingsbury would eclipse his score. But Kingsbury had an uncharacteristically flawed final run and slipped to sixth.
“It was a good win but I know I need to step it up for the super final,” Bilodeau said. “Mikael won’t do mistakes like that all the time. He’s a pretty consistent athlete and a great skier.”
Bilodeau and Kingsbury are currently first and second in the overall World Cup moguls standings. Bilodeau said the sense of competition between the two has been valuable.
“That’s why I think we’re so dominating on the circuit right now,” he said. “It’s amazing to have somebody like that that can push me every time’ve got my skis on.”
Dufour-Lapointe put together a score of 23.90 on her final run to take the women’s title. She came back from a distant 15th in qualifying to overtake Americans Heidi Kloser and Hannah Kearney for gold.
“That was a pretty big hit for me,” she said of her initial qualifying run. “I was like OK, I did mistakes. So now I just need to focus on the next step and pull out my tiger inside of me and really ski for myself and only myself.
“And I just really skied awesomely. I was in my zone and I was controlling everything.”
Dufour-Lapointe said she was positive after the bad result, and rebounded to finish third in the first final.
“The process is the thing that I’m most proud of, not only the gold medal but the process that I took and worked on with my coaches,” she said.
“That was I can just ski faster and go bigger at the jumps, and really have fun and enjoy my time skiing.”
In other Canadian results, Montreal’s Maxime Dufour-Lapointe was seventh and Regina’s Andi Naude was eighth.
It’s the second-last World Cup moguls event before the Sochi Olympics. The World Cup circuit takes a break following Sunday’s competition at Val Saint-Come, Que.
“I’m really looking forward to the hometown crowd and to really get pumped up by them.”
http://www.theglobeandmail.com/sports/olympics/canadians-bilodeau-and-dufour-lapointe-win-moguls-world-cup-gold/article16357531/
Sport: Freestyle Skiing
Age: 19
Hometown: Montreal, Que.
Accomplishments: 2013 World Bronze Medallist (moguls).
Interesting Fact: While she is the youngest of the three Dufour-Lapointe sisters, she has been the most successful recently.
Chances: The freestyle skiing world is getting excited at the idea of seeing siblings standing together on the podium. Other than Hannah Kearny of the United States, The Dufour-Lapointe sisters’ biggest competition will be each other.
http://globalnews.ca/news/1094172/canadas-athletes-in-sochi-meet-skier-justine-dufour-lapointe/
The Canadian freestyle ski team for the Sochi Olympics was announced on Jan. 20 and incredibly there will be three Montreal sisters on the team: Justine, Chloe and Maxime Dufour-Lapointe.
“I always hoped that I would be able to represent the nation by doing what I love,” Justine told The Canadian Press. ”To be able to say that I am now doing that is a dream come true. I can’t wait to represent Canada in Sochi.”
Justine (above, right) is 19, Chloe (above, centre) is 22 and Maxime (above, left) is 24.
According to Bill Mallon, a former president of the International Society of Olympic Historians, the Dufour-Lapointes are at least the fifth family to send at least three siblings to the Games. The New York Times had a report with Mallon stating on his Olympstats blog that there were the three Leduc sisters from France, who competed in 1960 in the women’s slalom, and the Jerman brothers from Argentina, who competed in 1976 in cross-country skiing. In team sports, Mallon wrote there were the three Stastny brothers from Czechoslovakia, who played hockey in 1980. And there were four Tamés brothers who made up the Mexican bobsled team at the1988 Games.
Below is a story about the Dufour-Lapointe sisters that was published in The Gazette back in 2005 when the Olympics were only a dream:
At age 11, Maxime Dufour-Lapointe made a decision that would change the lives of her entire family.
The Dufour-Lapointe family had been avid skiers, but when Maxime decided to give competitive moguls skiing a shot five years ago, she was doing more than just trying out a new sport. She was serving as an advance scout.
“I thought I’d do it for a season and see if I liked it,” Maxime said at her family’s Riviere des Prairies home. “I liked it a lot.”
Two years later, Maxime’s younger sisters Chloe and Justine decided they, too, wanted to ski the bumpy runs. With that, Quebec’s – if not Canada’s – first family of moguls skiing was born.
During the Canadian Junior Freestyle Ski Championships at Le Relais in Lac Beauport this month, Maxime, 16, won the juvenile girls gold medal in moguls, while Chloe, 13, took the gold in the youth girls category.
Though Justine, 11, did not climb onto a podium at the championships – largely because there was no category matching her age – she still managed to finish sixth in the youth girls dual moguls, one spot behind Chloe.
One might think having three girls living under one roof competing at such a high level in the same sport would be a source of in-house conflict, but the girls said that couldn’t be farther from the truth.
“We encourage each other, actually,” Chloe said. “We’re never competitive at all between each other.”
That spirit of camaraderie might stem from the fact that any training session or competition becomes a family outing. During the summer, the girls continue their training on water skis, jumping off ramps into pools of water. There used to be no summer training facility in Quebec, so the girls would head to Lake Placid, N.Y., but they now train at Le Relais.
“The whole family used to go to Lake Placid every two weekends and camp out together, but now we all go to Lac Beauport and camp there,” said the family matriarch, Johane Dufour. “Skiing is year-round in this house.”
Though all three sisters are at an elite level, Maxime is the closest to major competition. She already is competing at the senior level nationally and has high hopes of making the Canadian team soon. In a few weeks, she will be among the four best female junior moguls skiers attending a national training camp meant to nurture Canada’s brightest hopes for a medal at the 2010 winter Olympics in Vancouver.
“I would love to make the national team and compete on the World Cup circuit,” Maxime said. “Making the Olympics would be a great cherry on top of the sundae.”
And it would mark yet another occasion when Maxime leaves footsteps for her sisters to follow in.
http://blogs.montrealgazette.com/2014/01/20/all-three-dufour-lapointe-sisters-make-olympic-freestyle-ski-team/